Dans un contexte de net recul sur la plupart des bassins viticoles français, la récolte dans l’Hérault s’avère finalement meilleure que prévu avec un volume estimé à 4,4 millions d’hl, proche de la moyenne quinquennale. Cette tendance a été soutenue in extremis en fin de vendanges par les cépages tardifs.
2024 est une nouvelle année marquée par le changement climatique global. Elle montre également la richesse que représente la diversité de cépages de notre région.
La recharge hivernale en eau, quasiment nulle sur certains secteurs, a été compensée par un temps pluvieux et frais pendant tout le printemps. Les corollaires en ont été, bien sûr, une pression de mildiou parfois forte, et surtout une intensité exceptionnelle de coulure et de millerandage qui ont affecté les belles sorties de grappes mesurées jusqu’alors.
Ces phénomènes ont affecté tous les secteurs, mais pas tous les cépages avec la même intensité : les cépages tardifs, moins sensibles aux éléments climatiques du printemps, ont pu rattraper ce qui s’annonçait presque partout comme un petit millésime.
La moyenne quinquennale se rééquilibre autour de 4,5 M hl. Elle était à 500 000 hl de plus dans les années 2010.
La proportion de rosés est stable : un peu plus du tiers de la production totale. Les volumes sont en hausse modérée, et restent inférieurs à ceux des années 2020 et 2022. L’Hérault reste le premier département producteur de rosés.
Le volume des blancs est stable. Leur proportion est en légère baisse, qui semble plus subie que choisie.
Source : Tendances Millésime ICV Hérault du 31 octobre 2024 (estimation de récolte réalisée par les consultants ICV Hérault).