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Tartre sec – notes « moisies »

Un classique de cette période des vinifications. Les vins sont chargés en particules en suspension et les mouvements divers (soutirages, pleins des cuves essentiellement) peuvent générer des petites dissolutions d’oxygène.

Ce type de défaut est souvent passager et lié à la combinaison entre composés soufrés et composés oxydatifs. La première façon de réagir, c’est souvent de… ne rien faire. Mais ce n’est pas nécessairement le plus efficace.

Afin de limiter ou faire disparaître le défaut, plusieurs solutions complémentaires peuvent être mises en œuvre : 

  • Soutirer sous azote pour à la fois diminuer la turbidité et les particules en suspension et éliminer une partie des composés soufrés légers et l’O 2  dissous (s’il y en a)
  • Buller de l’azote en place dans le cas où la turbidité a déjà été réduite par de précédents soutirages, une centrifugation ou une filtration
  • Ajouter de petites doses de bois : ce qui marche bien (retour de terrain) c’est OENOFIRST Rosé en blanc ou rosé et OENOFIRST MaximUS en rouge. Dans les 2 cas, à petite dose, entre 0.25 et 0.5 g / L, le plus souvent à 0.3 g / L.

 

Pour aller plus loin, contactez votre consultant ICV.

Source : Flash Infos Vendanges du 10 octobre 2024

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